Chirurgie de la Colonne Vertébrale Cervicale et Lombaire

7 bis A rue de la porte de Buc, 78000 Versailles - 5 rue Leroux, 75116 Paris

Il convient de bien distinguer dans cette population deux pathologies, de prise en charge et de pronostic différents : la hernie discale molle et la fracture limbique.


Elles sont en réalité très rares chez l’enfant et chez l’adolescent et moins de 1% des patients opérés d’une hernie discale sont âgés de moins de 18 ans.
Les enfants du sexe masculin sont plus volontiers concernés, ce qui peut s’expliquer par deux facteurs : ils rencontrent plus de situations traumatiques et bénéficient d’une plus longue durée d’exposition au risque traumatique, en raison d’une maturité osseuse plus tardive. 
La prise en charge est moins bien évaluée que chez l’adulte et pose de réels problèmes diagnostiques aboutissant souvent à un important retard thérapeutique.


Quels en sont les symptômes ?

La symptomatologie de ces conflits disco-radiculaires de l’adolescent n’est pas aussi caractéristique que chez l’adulte. 
Elle débute généralement par une lombalgie basse accompagnée d’une raideur en flexion et d’une attitude antalgique marquée. Si le tableau est typique, il se complète ensuite par une sciatique qui est en général très mal systématisée. 
La radiographie standard n’est que d’une très faible contribution au diagnostic. 
L’IRM est de loin l’examen le plus performant mais sa réalisation peut parfois chez ces jeunes patients être délicate.

Quels traitements peuvent être proposés ?

Comme chez l’adulte, deux types de traitements existent.
Un traitement conservateur associant repos, corset, antalgiques et anti-inflammatoires en première intention, lorsqu’il n’y a pas de déficit neurologique. La traction est une thérapeutique peu usité dans ce contexte de nos jours.
En cas d’échec, un traitement chirurgical peut être envisagé. La récidive, qui constitue la principale complication à long terme, est plus fréquente que chez l’adulte.

Quelles sont les suites opératoires ?

Après l’intervention, le patient est conduite salle de réveil pour être surveillé avant son retour dans la chambre, une ou deux heures après.
Le premier lever se fait le jour de l’intervention ou le lendemain matin selon l’horaire de passage au bloc opératoire.
Le kinésithérapeute passe ensuite voir le patient deux fois par jour pour l’aider à se lever et à récupérer rapidement.

A la sortie, un livret de rééducation vous est remis pour faciliter le retour à domicile et vous conseiller sur les gestes à éviter.